L’histoire de l’atlantide by W. Scott-Elliot

L’histoire de l’atlantide by W. Scott-Elliot

Auteur:W. Scott-Elliot [Scott-Elliot, W.]
La langue: fra
Format: epub
Tags: Voyage, Histoire
Publié: 2011-02-21T23:00:00+00:00


CHAPITRE VI

ÉMIGRATIONS

Trois causes contribuèrent à produire des émigrations. La race touranienne, ainsi que nous l’avons vu, fut dès le début poussée par le désir de coloniser, et coloniser sur une échelle très considérable. Les Sémites et les Akkadiens furent aussi, à un certain degré, une race colonisatrice.

Avec le temps, la population augmentant de plus en plus, la nécessité obligea les moins favorisés de chaque race à chercher les moyens d’existence dans des contrées habitées par une population moins dense. Car il faut se rappeler que, lorsque les Atlantes atteignirent leur zénith pendant l’ère toltèque, la proportion de la population par mètre carré sur le continent de l’Atlantide égalait probablement, si même, elle ne la dépassait pas, celle de la population de l’Angleterre et de la Belgique actuelle.

Il est certain, en tout cas, que les contrées propres à la colonisation étaient beaucoup plus vastes qu’elles ne le sont de notre temps ; tandis que le total de la population, qui, de nos jours, ne dépasse pas de douze à quinze cent millions, atteignait alors le chiffre considérable de deux mille millions.

Il y eut enfin des émigrations dirigées par des prêtres, et qui précédaient chaque catastrophe. En dehors des quatre catastrophes principales mentionnées plus haut, il y en eut encore un grand nombre. Les rois initiés et les prêtres qui suivaient « la bonne loi » étaient informés à l’avance des calamités qui menaçaient le pays. Ainsi chacun d’eux fut comme le centre des avertissements prophétiques et il devint finalement le chef d’un groupe de colons. Il faut remarquer ici que, dans les derniers temps, les chefs de la contrée devinrent hostiles aux émigrations dirigées par des prêtres, car ces émigrations avaient pour conséquence l’appauvrissement et la dépopulation de leurs royaumes.

Les émigrants furent alors souvent obligés de s’embarquer secrètement pendant la nuit.

En retraçant rapidement le courant d’émigration suivi par chacune des sous-races, nous parviendrons nécessairement jusqu’aux contrées que leurs descendants respectifs occupent de nos jours.

Pour les premières émigrations, nous devons revenir aux temps des Rmoahals. Il ne faut pas oublier que seuls ceux qui habitaient les côtes du nord-est s’étaient préservés de tout croisement avec d’autres races. Traqués sur les côtes méridionales et chassés vers le nord par les guerriers tlavatlis, les Rmoahals commencèrent d’envahir la contrée voisine à l’est, se dirigeant vers le promontoire de Groenland. À l’époque indiquée sur la deuxième carte, il n’existait plus de Rmoahals purs sur le continent primitif, considérablement diminué ; mais le promontoire septentrional du continent, qui maintenant apparaissait à l’ouest, fut occupé par eux, de même que le cap de Groenland déjà mentionné et les côtes occidentales de la grande île scandinave. Il y avait aussi une colonie dans la contrée située au nord de la mer centrale d’Asie.

La Bretagne et la Picardie formaient alors une partie de l’île scandinave ; plus tard l’île elle-même, à l’époque indiquée par la troisième carte, fut réunie au continent de l’Europe en formation.

C’est en France qu’on a retrouvé les restes de cette race dans les couches quaternaires



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